Radiographie

Dans le domaine médical, l’imagerie (radiographie, échographie, scanner, IRM) est utilisée quotidiennement, pour d’innombrables indications.

Parmi l’ensemble de ces techniques d’imagerie, la radiographie est surement la plus connue et la plus ancienne. Cette dernière a bénéficié depuis quelques années d’avancées technologiques, c’est pourquoi on utilise à présent le terme de « radio numérique ».

A la différence de la radiographie standard, la radiographie numérique ne nécessite aucune manipulation directe de film radiographique, ainsi qu’aucune substance chimique pour le développement des clichés. Le procédé utilisé à la clinique repose sur un capteur plan associé à un puissant ordinateur, permettant d’obtenir en quelques secondes des images d’une grande qualité.

Le principe de la radiographie

Une source émettrice de rayon X, nommée générateur, est placée au-dessus d’une table contenant une plaque destinée à recueillir les rayons X venant de traverser la zone du corps à radiographier. Cette plaque porte le nom de « Capteur plan ».

En fonction de l’épaisseur et de la dureté des tissus traversés, le faisceau de rayon X est plus ou moins atténué ; le capteur produit ainsi un panel d’images de banches à noires.

Dans certains cas, on utilise des produits de contraste (ou produits contrastants), par exemple l’iode ou le sulfate de baryum, qui sont opaques aux rayons X. En les injectant dans une veine par exemple, ils vont « colorer » certaines parties du corps et permettent de les faire ressortir sur les clichés.

La radiologie est l’examen de référence lors :

  • D’affections du thorax (pneumothorax, broncho-pneumonie, œdème pulmonaire…)

  • De fractures osseuses et du suivi opératoire

  • De maladies des articulations (arthrose, arthrite, luxation…)

  • De dépistage officiel de dysplasie (hanches, coudes…)

  • De recherche de certains corps étranger

  • De gestation pour le comptage des chiots ou chatons

  • et pour beaucoup de pathologies abdominales (calculs vésicaux, occlusion…)

Le déroulement d’une radiographie

Dans la grande majorité des cas, la réalisation d’une radiographie se fera sur un animal vigile, si celui-ci est suffisant coopératif.
Certaines radiographies officielles des hanches, des coudes ou des épaules imposent un relâchement total de l’animal et se feront alors sous anesthésie.
Il en est de même sur les animaux en souffrance ou trop stressé, une sédation sera réalisée pour le confort de l’animal et afin de permettre la réalisation de cliché de bonne qualité. Afin d’imager une région du corps, le plus souvent, deux clichés orthogonaux seront pris (vue de face et vue de profil), parfois plus pour certaines articulations qui seront prises en extension ou en flexion. L’examen est indolore et rapide.

Exemple d’une fracture du bassin avec reconstruction par vis et ciment:
Sur ces 2 radios en fin d’intervention, la vessie contient un produit de contraste.
Sur ces 2 radios en fin d’intervention, la vessie contient un produit de contraste.

Les risques liés à la radiographie

Les rayons X émis pour une radio représentent une dose irradiante vraiment minime à l’échelle d’un individu, qui ne subira qu’un faible nombre de radiographies dans sa vie.

Le risque est un peu plus grand pour les manipulateurs radio et c’est pourquoi il est important que ces derniers utilisent des protections spécifiques en plomb.
Ce dernier point explique que le propriétaire n’est que rarement convié lors de la réalisation d’une radiographie.

LE COÛT D’UN EXAMEN DE RADIOLOGIE

Le tarif d’un examen de radiologie se situe généralement dans une fourchette de prix comprise entre 35€ et 100 €, en fonction du nombre de clichés et de la taille des images produites.